Réunis ce jour pour la négociation annuelle obligatoire qui établit l’augmentation générale des salaires, la CFTC-Emploi est déçue, en effet la direction ne donne rien.
La CFTC-Emploi estime que cette décision est injuste et inacceptable au regard de l’investissement et des efforts fournis par l’ensemble du personnel de Pôle-emploi.
Pour la CFTC-Emploi, les réformes gouvernementales vont avoir un impact sur le taux de la CSG qui va augmenter de 1.7 points (passant de 7.5% à 9,2%). Dans le même temps, les cotisations assurance chômage et assurance maladie vont être supprimées, respectivement de 2.4% et 0.75%, en deux temps pour les salariés du privé.
Cependant les salariés de Pôle Emploi sont assujettis sur l’assurance chômage à hauteur de 1% au lieu de 2.4%.
Après les suppressions des 2 cotisations, à l’automne 2018, les salariés de Pôle Emploi vont avoir un gain de 0.05%. Cependant à compter du 1er janvier 2018 avec une hausse de 1.7 de la CSG et une suppression partielle des cotisations, les salariés de Pôle Emploi vont avoir une perte de salaire. La CFTC Emploi demande une revalorisation de la partie fixe et du point de 1.5%, soit une partie fixe à 308 euros et une valeur de point à 7.96 euros, afin de permettre aux salariés de Pôle Emploi un maintien de leur niveau de vie et une augmentation de leur pouvoir d’achat, comme prévu dans le projet gouvernemental.
La CFTC-Emploi se félicite cependant d’avoir pris le 28/02/2017 ses responsabilités en signant le dernier accord NAO qui avait permis à l’ensemble du personnel de bénéficier de 0,5% d’augmentation, portant la partie fixe à 303 €.